Manque de chance ? Deux pieds gauches ? Soyez sûr(e) de votre assurance !

Note :

Être assuré d'être bien asssuré : une redondance risible ? Et pourtant tout le monde ne peut pas prétendre être paré(e) à tout. Trop chères et superflues ou indispensables, voire vitales, les assurances peuvent vous sauver la mise ou vous coûter toute votre vie pour « rien ». Alors autant calculer au plus juste pour parer à l'imprévu sans se ruiner !


Assurance vie, habitation, santé, véhicule, emprunt, scolaire, dommages corporels, responsabilité civile, annulation, rapatriement, voyage, vol, etc. Autant de contrats que vous signerez à un moment donné, en le sachant plus ou moins et en ayant également plus ou moins conscience de ce dans quoi vous vous engagez comme des contraintes incluses. Pour éviter de se retrouver piéger une fois trop tard, de trop payer ou de payer plusieurs fois pour la même chose, quelques lignes de conduite s'imposent pour évoluer dans l'impitoyable univers des assurances.

 

Un métier encore moins bien perçu que banquier ? Ça existe !

Il est vrai qu'à l'origine, le métier d'assureur – ou de manière plus flatteuse de « conseiller en assurance » – est mis en avant avec une certaine « culture du résultat ». Mais après tout, cela reste commun à toute entreprise capitaliste, alors d'où vient cette image peu flatteuse d'assureurs garantissant pourtant en théorie nos pertes matérielles ou humaines ? Et, partant de là, qu'est-ce qui fait un bon assureur ?

Proposer des assurances c'est, en toute logique, être d'abord à l'écoute, conseiller, comprendre et s'adapter. Déceler les attentes et besoins de chaque client constitue la force de l'assureur. Déceler même ceux que les clients ne savaient pas avoir, son côté obscur, se teintant parfois de clauses écrites en police 2.5 et en bas de page, possiblement accompagnées de taux prohibitifs. Devant inspirer la confiance, l'assureur en est venu à être perçu comme abusant de celle-ci : encaissant plus que de raison, il rechignerait à rendre lorsqu'un sinistre survient. Et pourtant, cette base d'écoute et de conseils sur mesure reste prometteuse !

Mais, de fait, l'assureur, même le mieux intentionné du monde, reste un commercial. Alors sans l'affubler de sabots fendus et d'une fourche, il faut cependant s'assurer de garder en vue ses propres intérêts et non ceux de la compagnie d'assurance. Ce qui n'est pas toujours aisé lorsqu'on ne connaît pas les arcanes du milieu, le jargon adéquat ou ce dont l'on a besoin ou non. Fonctionnant par ailleurs sur un système de commissions, ces assureurs ont d'autant plus de raisons de vendre davantage, peu importe si vous n'avez pas de bateau et vous retrouvez avec une assurance pour une « habitation secondaire maritime ».

De l'austère assureur passé aux publicités colorées se voulant sympathiques et proches du particulier comme du professionnel, les assurances ont beaucoup travaillé à corriger leur image et y ont réussi en partie. Promettant en chanson prêt de véhicule, remplacement de biens et marchandises volées ou encore gèle des taux et autres avantages par tranches d'âge. Faisant bénéficier de paiement d'experts intervenant rapidement ou facilitant le processus d'indemnisation, ces assurances se font « militantes » ou « efficaces et pas chères ». Reste à ne pas manquer les points un peu plus techniques s'abritant derrière les slogans.

 

Parce que nous sommes légion : toutes ces assurances que vous êtes en devoir d'accumuler… ou pas

Comme cité en préambules, les assurances sont légions et la liste, non-exhaustive. Mais toutes sont loin d'être indispensables, voire se recoupent sans que vous le sachiez ou vous sont imposées comme allant de soi. Il n'y a pas obligation, par exemple, si vous êtes propriétaire, à souscrire à une assurance multirisque habitation, seuls les locataires y étant contraints. Il va de soi que la plupart des propriétaires se préparent à toute catastrophe éventuelle avec une couverture plus ou moins large en fonction de leur situation. Les garanties peuvent ainsi être plus étendues – et donc onéreuses au niveau de la prime – si la résidence est principale ou secondaire, si les risques de sinistres inclus une zone urbaine moins sûre (porte blindée) ou encore une zone inondable, un rez-de-chaussée (barreaux ou blindage aux vitres), une maison de campagne (alarme ou télésurveillance), mais aussi varient en fonction de la surface et du mobilier concernés. Plusieurs astuces/installations, comme celles citées entre parenthèses, pouvant faire baisser le prix de votre police ou au contraire le faire augmenter de par leur absence (avec prime à la télésurveillance, très appréciée des assurances). Vérifier les remboursements en vétusté déduite ou en valeur à neuf ainsi que les pourcentages y correspondant sont alors les variables clefs d'un choix, comparer ensuite les tarifs, franchises et garanties étant votre meilleur moyen de vous en sortir avec la meilleure affaire.

À noter que les exclusions de garanties sont obligatoirement portées au contrat. Prenez donc un instant pour être sûr(e) que votre maison au bord de l'eau ne bénéficie pas d'un contrat excluant les inondations ou encore que votre tigre domestique est couvert par votre assurance habitation en tant que félin domestique. L'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution ou encore la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) pouvant par ailleurs trancher tout conflit vous opposant à un assureur. D'ailleurs, pour ne pas vous faire prendre en défaut, déclarez les surfaces et valeurs réelles de vos biens. Surévaluer légèrement ses possessions pour anticiper l'avenir est accepté et pratiqué, mentir ouvertement, beaucoup moins et menant souvent à une rupture du contrat. De la même manière, trop de sinistres successifs, des défauts de preuves ou de constats peuvent bloquer l'indemnisation ou pousser l'assureur à rompre un contrat devenu « à risque ».

Mais comme signalé, vous pouvez également faire le pari de ne pas souscrire à une assurance et croire en votre bonne étoile pour tout ce que vous posséder en propre. Tout comme une assurance vie est rarement contractée, le mot se répand de plus en plus que d'autres sont superflues ou peu avantageuses. Si celle en responsabilité civile et dommages corporels (incluse dans votre assurance habitation pour toutes les personnes dûment déclarées dans votre foyer) sont capitales ; si l'assurance d'un véhicule au vu du haut taux d'accidents et d'incidents est non seulement avisée, mais surtout obligatoire pour circuler ; si votre assurance santé vous est indispensable, tout ce qui repose au-delà vous nuira davantage qu'autre chose.

Ainsi, votre « bancassurance » par exemple, vous couvre dorénavant et via votre contrat – souvent lié à une carte bancaire – pour tout voyage, rapatriement ou encore vol (de liquidité sur votre compte) en France ou à l'étranger. Pourtant les banques ou autres assureurs tenteront – à l'issue d'une réservation où lors d'une communication pour annoncer votre départ (démarche conseillée pour ne pas avoir la surprise d'une carte bloquée une fois hors du pays) – de vous vendre des assurances complémentaires totalement superflues. Non seulement vous êtes déjà assuré(e)s, mais, qui plus est, ces assurances sont faites de telle manière que lorsque l'on tente de les faire jouer, l'une ou l'autre des clauses en limite tellement l'action qu'elles ne sont jamais véritablement applicables. Passez donc votre chemin.

 

De la métaphysique de l'assurance

Tout comme dans le cas des supermarchés et hypermarchés ou encore dans celui de l'hôtellerie ou de la location de biens, nous sommes entrés dans une ère de comparatifs à tout va. Tant et si bien que maintenant il n'est plus forcément question de connaître qui est le meilleur, le plus compétitif et pratique les prix les plus bas, mais plutôt quel comparateur est plus efficace qu'un autre, puisque de toute façon ils feront une bonne partie du boulot à votre place. On ne compare donc plus les assureurs ou assurances, mais on compare volontiers les comparateurs.

Et de fait, les comparateurs ont eu des effets bénéfiques sur la concurrences tout autant que délétères sur une guerre des prix infinie usant économiquement les participants.
Côté client, grand bien vous en fasse : comparer les assurances et leurs taux, leurs conditions de remboursement et leurs clauses d'application reste le b.a.-ba du choix d'une assurance tout en sachant quand vous arrêter pour être le mieux couvert pour vos besoins. Aussi, prenez garde à ce que ces mêmes comparateurs comparent ce qui est comparable, premièrement, mais également ne vous offrent pas trop ou trop peu pour ce que vous souhaitez. Faire jouer la concurrence, même entre des comparateurs – passant souvent des accords avec certaines compagnies – vous valant un tour d'horizon incroyablement large et vous assurant de trouver le meilleur deal imaginable.

Les prix ayant augmentés d'environ 4 % en 2014 (pour les autos) après cinq années d'accalmie – et n'étant pas toujours gage de meilleurs garanties ou seuils d'indemnisation – tout éplucher point par point sans se fier à l'argument du prix comme valeur absolue est recommandé. Prendre garde à la reconduction tacite et aux courts délais pour la contester, surveiller le marché pour éventuellement se diriger vers de meilleurs horizons avec l'évolution récente de nombreuses offres vous sera également avantageux. Arguer d'un meilleur prix ailleurs peut aussi, comme pour votre opérateur téléphonique, vous valoir un changement vers une formule  plus adaptée et une renégociation des seuils en cours d'année. Avec la technologie et les applications, comparer n'a d'ailleurs jamais été aussi facile, et déclarer un sinistre également – avec la possibilité de joindre immédiatement des pièces requises, comme des photos par exemple – permettant ainsi de débuter les réparations éventuelles plus rapidement.

Enfin – et pour revenir sur des comparateurs tablant principalement sur des compagnies dites low-cost – selon votre profil (oui, il s'agit de toi conducteur de 18-24 ans) il sera parfois avantageux de se diriger vers les assureurs historiques, certes, un peu plus chers, mais plus fiables, à la couverture plus étendue et aux franchises et exclusions de garanties moins conséquentes, plutôt que de tabler sur le prix le plus maigre et se rendre compte – une fois le sinistre arrivé – de votre manque cruel de couverture. Comme pour tout, le prix est important, mais ne fait pas tout et lorsqu'il devient trop bas, prudence, il rogne forcément sur quelque chose !

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